Le Belge est un carnivore mais opte pour une plus petite portion

Le Belge est passionné par son morceau de viande. Parmi la viande, le poisson et la volaille, la viande contribue le plus à la consommation. Le volume de la participation décline (encore 57%), au profit de la volaille. La chute est surtout due à la diminution de la fréquence d’achat. Nous mangeons donc moins souvent de viande ou une plus petite portion.
La viande de mouton et d’agneau gagnent du terrain sur le long terme et la viande de cheval et les abats trouvent des clients plus difficilement.
‘DIS 1’ reste le canal d’achat le plus important pour la viande fraîche et le boucher a pu gagner un peu de terrain l’année passée.
Le marché de la charcuterie est un marché stable avec une participation croissante avec des préparations de dinde et de poulet.
La maison est et reste l’endroit de consommation le plus important pour la nutrition en général et pour la viande tout particulièrement. Un quart des moments de consommation de viande a lieu à la maison.
Ce sont les conclusions les plus importantes du bureau d’étude de marché GFK Belgium, qui suit sans cesse pour le VLAM (l’office flamand d’agro-marketing) les achats de nourriture pour la consommation ménagère chez 5.000 ménages belges.

Le Belge est et reste un carnivore

En 2015, le Belge a acheté environ 20 kg de viande (-4%) et 10 kg de volaille et de gibier (-1%) : des frais de 268€ par personne. Presque 99% des ménages ont acheté l’année passée de la viande, de la volaille ou du gibier, et ce environ 54 fois (2 fois moins qu’en 2014 et 9 fois moins qu’en 2008).

Les achats de viande diminuent encore

L’achat de viande pour la consommation ménagère a diminué ces dernières années. La volaille et le gibier sont stables et l’achat de volaille augmente même. La viande diminue à 27.1 kg par personne en 2002 et à 20 kg l’année passée. La diminution des achats de viande a surtout lieu en Wallonie.

Moins d’évolutions dans le marché de la viande

La viande de porc a pu se maintenir avec un achat de 5.9 kg par personne (une augmentation de 30% à 31%). Les mélanges de viande (faits à partir de viande de porc) sont les plus grandes catégories en volume. Avec un volume de 6.9 kg par personne, ils font partie de 36% du volume acheté. Les mélanges de viande sont gros en volume mais en valeur ils se font dépasser par la viande de bœuf. La viande de veau est la seule sorte qui a pu attirer plus d’acheteurs en 2015. 54 ménages sur 100 en ont acheté. L’achat de viande d’agneau et de mouton reste stable (600 g par personne). 44% des ménages belges en achètent. Les grands perdants sont la viande de cheval et les abats (1 personne sur 6 en achète). Les achats ont diminué de 300g à 150 g par personne.

Le boucher peut gagner du terrain

En termes de distribution, ‘DIS 1’ reste le canal d’achat le plus important pour la viande fraîche avec presque 41% de part de marché. Le boucher a pu regagner un peu de terrain l’année passée.
Le hard-discount est un plus petit acteur dans la viande mais se développe rapidement. Ce canal a doublé sa part de marché en 6 ans et est retombé l’année passée à 11.4%. Les magasins de quartier continuent à fluctuer avec 17% de part de marché.

Le marché de la charcuterie stable

Le marché de la charcuterie reste un marché stable d’année en année. L’année passée, le Belge a acheté autant de viande que l’année d’avant. Le Belge achète environ 11 kg de charcuterie et dépense pour cela 127€. Pour la charcuterie, le hard-discount est le canal de ventes qui gagne le plus de terrain. Avec une part de marché de 34%, il s’approche au leader du marché ‘DIS 1’ qui a 36% du marché de la charcuterie.

 

Note à la rédaction: le dossier complet avec les graphiques inclus se trouve ci-dessous. 

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